
Une opération du Raid est en cours à Toulouse en lien avec les tueries de Toulouse et de Montauban. Un homme de 24 ans se revendiquant d'Al-Qaïda est retranché dans un pavillon.
| AFP/Philippe Desmazes
Selon le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, présent sur place, le suspect, Mohammed Merah, 24 ans, est «quelqu'un qui a des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme». «Cette personne a effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé», dit «être un moudjahidine», «appartenir à Al-Qaida et dit avoir voulu venger les enfants palestiniens et s'en prendre à l'armée française», a ajouté sur place le ministre qui s'est exprimé peu après 6h du matin.
S'il est confirmé que l'individu est bien l'homme le plus recherché de France, cela pourrait mettre fin à une série de sept assassinats de sang froid qui ont choqué la France et Israël, suscité les condamnations internationales et mis la campagne présidentielle entre parenthèses. Trois enfants juifs, un rabbin et trois parachutistes ont été exécutés à bout touchant depuis le 11 mars, probablement par un même homme opérant à scooter et procédant toujours selon le même mode opératoire.Le suivi des évènements, minute par minute :
13h09. Le contact a été rétabli entre le raid et le suspect, annonce une source proche de l'enquête.
12h50. Marine Le Pen: «l'homme qui a tué se considérait musulman avant d'être français». Marine Le Pen a estimé que l'homme soupçonné de meurtres de sept personnes dans le Sud-Ouest se «considérait comme musulman avant d'être français», affirmant refuser tout «amalgame» entre les Français musulmans et les fondamentalistes.
Risque fondamentaliste en France : retrouvez les réactions politiques
12h42. Merah travaille «dans la carrosserie», selon un homme qui dit être un proche. Mohammed Merah travaille «dans la carrosserie», a indiqué un jeune homme se présentant comme un proche venu de leur quartier d'origine pour proposer à la police de lui parler.
Comment Mohammed Merah s'est radicalisé
12h40. EXCLUSIF. Le concessionnaire nous raconte comment il a guidé les policiers vers Mohamed Merah. Venus le voir avec les bandes vidéos de la tuerie de Toulouse, les policiers ont demandé hier à Christian, concessionnaire 2-roues à Toulouse, s'il avait «récemment repeint un scooter comme celui-là» . «C'est à ce moment-là que l'un de mes employés s'est souvenu de la visite, quelques jours avant la première fusillade, d'un client qui avait posé des questions sur des travaux de peinture» révèle Christian, qui confie également au Parisien-Aujourd'hui en France comment, à l'aide d'un employé, il a retrouvé le nom du client en question, Abdelkader Merah, frère du suspect. Retrouvez cette interview exclusive ici.
12h35. C'est une «personnalité complexe», mais un individu «doux, courtois, policé», affirme, à propos du suspect, Christian Etelin, l'avocat l'ayant défendu en France pour des actes délictueux, interrogé sur BFMTV. «J'ai appris par son entourage qu'il s'était subitement radicalisé. Je l'avais appris il y a deux ans. Je lui avait dit, à son retour d'Afghanistan, que vu ses déplacements, il était sous surveillance très certaine».
12h30. Mohamed Merah a comparu le 24 février en correctionnelle pour conduite sans permis, affirme son avocat Christian Etelin sur BFMTV. «Il avait rendez-vous avec le juge début avril.»
12 h 15. L'Autorité palestinienne rejette toute justification de la tuerie de Toulouse par le sort des enfants palestiniens. «Il est temps que ces criminels arrêtent de revendiquer leurs actes terroristes au nom de la Palestine et de prétendre défendre la cause de ses enfants, qui ne demandent qu'une vie décente, pour eux-mêmes et tous les enfants du monde», a affirmé le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, dans un communiqué de son bureau.
12 heures. Il y avait des armes à bord de la voiture du suspect. C'est sans doute pour cette raison que les policiers ont décidé de faire sauter le véhicule. C'est Mohammed Merah qui a «lui-même dit aux négociatieurs qu'il avait une voiture (Renault) Mégane à proximité (de l'immeuble) avec des armes entreposées», et «en effet des armes ont été aperçues dans ce véhicule», a confirmé Claude Guéant.11h53. Tous dans le même avion. François Hollande, Manuel Valls, Marine Le Pen, Eva Joly, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Michel Baylet et de nombreux journalistes ont pris place dans le même avion partant pour Toulouse.11h40. «L'extrême droite cherche à surfer sur la situation» estime François Bayrou.
11h35. La marche commune entre Juifs et musulmans dimanche à Paris est annulée. «La marche de dimanche n'a plus lieu d'être, elle est effectivement annulée», a déclaré à la presse Richard Prasquier (Crif) à l'issue de cette rencontre d'environ une heure à l'Elysée. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France a toutefois précisé qu'«il doit y a voir cet après-midi une manifestation devant le mémorial de Drancy, avec des imams».
Le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a de son côté «demandé à tous les rabbins de réciter des psaumes à l'occasion de l'office de samedi matin à la mémoire des victimes juives et non juives». «Il y a aura un office à la grande synagogue de la Victoire à Paris lundi prochain à 19 heures et je rappelle là aussi que nous ne prions pas seulement pour les nôtres mais pour toutes les victimes du racisme», a-t-il ajouté.
11h30. Sarkozy va à Toulouse «au chevet des victimes et des policiers blessés». Nicolas Sarkozy a annoncé à l'Elysée qu'il allait se rendre à Toulouse ce mercredi dans l'après-midi, «au chevet des victimes et des policiers blessés» dans l'opération de police menée dans cette ville contre un homme suspecté des tueries de Toulouse et Montauban.
11h20. Les habitants de l'immeuble assiégé ont été évacués. Notre envoyé spécial a aperçu le bus spécialement affrété quitter la zone, sans en connaître la destination.
11h18. Les autorités palestiniennes en France condamnent l'attaque de l'école de Toulouse
11h15. «Je tiens au nom de la Nation à féliciter les services de police pour la rapidité de l'enquête et à rendre hommage à la mobilisation exceptionnelle des forces de l'ordre», déclare Nicolas Sarkozy. «Le ministre de l'Intérieur et les hommes du Raid mettent tout en oeuvre pour que ce suspect soit arrêté, déféré devant la justice et puisse ainsi rendre des compte des crimes dont il est soupçonné» précise-t-il.
11h13. Sarkozy: ne pas céder «à l'amalgame», à «la vengeance» face au «terrorisme». Le président Nicolas Sarkozy estime que le «terrorisme ne parviendra «pas à fracturer notre communauté nationale» et a appelle à ne «céder ni à l'amalgame ni à la vengeance», après l'identification de l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban. «Je le dis à la Nation tout entière, nous devons être rassemblés. (...) Le terrorisme ne parviendra pas à fracturer notre communauté nationale», affirme le chef de l'Etat dans une allocution. «Nous ne devons céder ni à l'amalgame ni à la vengeance» ajoute Nicolas Sarkozy, qui vient de recevoir les représentants des communautés juive et musulmane.11h12. Allocution du chef de l'Etat. Dans une allocution depuis l'Elysée, Nicolas Sarkozy explique que « l'auteur présumé a été identifié » et que « d'autres arrestations ont eu lieu dans la nuit » et félicite les services de police pour le travail accompli. « J'ai une pensée profondément émue pour les victimes de cette barbarie » et pour les policiers blessés, poursuit le chef de l'Etat, qui se rendra à Montauban pour les obsèques des militaires et, auparavant, à Toulouse, au chevet des forces de l'ordre blessées par l'auteur présumé de la tuerie.11h11. François Hollande dit son «soulagement» que l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban ait été «identifié» et localisé et a souhaite «que l'opération» en cours «se dénoue dans les meilleurs délais»11h10. Les religions soudées. Dalil Boubaker, recteur de la Grande mosquée de Paris, déclare sur le perron de l'Elysée : « Ce sont des criminels, ne donnons pas d'autres adjectifs qui expliquerait l'inexpliquable, l'inommable ». Peu avant, Gilles Bernheim, grand rabbin de France a déclaré : « Il y a des actes monstrueux dont la finalité a pour objet d'opposer les juifs et les musulmans, c'est peut peut-être ce qu'a voulu faire » l'auteur présumé de la tuerie de Toulouse.
10h53. Le tueur présumé était suivi depuis des années par la DCRI, selon Claude Guéant.10h52. Le suspect, «pas celui qui faisait le plus de bruit». Le père d'un voisin de Mohammed Merah, suspecté d'être l'auteur des sept assassinats visant les militaires français et la communauté juive depuis le 11 mars, a décrit le jeune homme comme une "personne normale", et "pas celui qui faisait le plus de bruit".
10h50. «Les conversations se sont interrompues», entre le suspect et les négociateurs, déclare Claude Guéant lors d'un point presse.
10h49. La mère du forcené, son frère et la compagne de ce dernier sont en garde à vue.
10h40. Le FN, visé pendant un temps, règle ses comptes. Le FN s'en prend «aux salauds» qui selon lui, on «instrumentalisé la tragédie de Toulouse» contre le FN et Marine Le Pen, sa candidate à l'élection présidentielle. «A l'attention de Mme Buffet, de MM. Mélenchon, Bayrou, Sopo et autres : vous avez cru pouvoir misérablement instrumentaliser la tragédie de Toulouse contre le Front national» écrit le parti en tête d'un communiqué intitulé «Aux salauds».10h22. Mélenchon salue une bonne nouvelle. « L'identification du criminel dégénéré qui nous défiait est une bonne nouvelle », déclare Jean-Luc Mélenchon. « Dorénavant, notre premier devoir est de lutter contre les assimilations et stigmatisations haineuses à qui cette situation pourrait servir de prétexte » ajoute-t-il.
AUDIO. Une voisine de l'immeuble attend «dans l'attente et dans la peur»
10h13. Richard Prasquier, président du Crif, exclue tout « amalgame » entre des mouvements islamistes et « l'islam de France », en arrivant à l'Elysée avec Mohammed Moussaoui, président du CFCM. Pour ce dernier, les musulmans de France sont « offensés » que le tueur se revendique de l'islam
9h48. Toulouse: « C'est le sang de nos deux pays qui a coulé », dit Juppé en Israël. « Je suis venu ici au nom du président de la République et du gouvernement français pour partager la douleur des familles Monsonego et Sandler, si tragiquement éprouvées », a déclaré lors d'une conférence de presse conjointe Alain Juppé, arrivé en Israël avec les dépouilles des quatre victimes et une cinquantaine de leurs proches. « D'une certaine manière, c'est le sang de nos deux pays qui a coulé lundi à l'école Ozar Ha Torah », a-t-il rappelé.
9h47. Toulouse: éviter « amalgames » et « stigmatisation », demande Borloo. Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, demande mercredi que l'on évite « amalgames » et « stigmatisation », au moment où la police tente d'interpeller un Français d'origine algérienne se réclamant du jihad. Il « salue l'efficacité de la police nationale ainsi que le courage des forces de l'ordre et notamment des hommes du Raid actuellement en opération », écrit son mouvement dans un communiqué.9h46. Les parents d'élèves attendent la délivrance. Les parents d'enfants de l'école Ozar Hatorah de Toulouse, qui rouvre mercredi, sont « soulagés » de savoir le suspect cerné par la police, attendant désormais « la délivrance », avec son arrestation. « Nous sommes soulagés que cet agresseur soit assiégé par les forces de police et nous attendons la délivrance maintenant. La délivrance de savoir qu'il a été arrêté », confiait Sabine Lévy, mère de Jennifer, 12 ans, élève de 5e au collège « qui n'a pas assisté à tout cela ».9h38. Une journaliste appelée par le suspect dans la nuit? Une journaliste de France 24 a reçu vers 1 heure mercredi un appel de revendication d'un homme se présentant comme le suspect des tueries de Montauban et de Toulouse, pris très au sérieux par les enquêteurs, a-t-on appris de source proche du dossier.9h35. Le suspect a été physiquement repéré mardi par une équipe de surveillance. L'enquête a été conduite grâce à des adresses IP et au scooter du du suspect. La première victime du «tueur au scooter» avait passé une annonce sur internet pour la vente de sa moto, qui avait reçu «près de 500 connexions sur son site», parmi lesquelles un membre d ela famille de Mohammed Merah. D'autres éléments sur le scooter Yamaha T max 530, repéré sur les lieux des crimes, sont venus petit à petit s'ajouter aux informations, notamment le fait qu'un individu avait interrogé un concessionnaire de la marque pour savoir comment désactiver le "tracker" installé sur l'engin pour le localiser en cas de vol.

9h33. Le suspect cerné est Mohammed Merah, 24 ans, Français d'origine algérienne.
9h40. Toulouse: des «germes explosifs» dans la société française (Bayrou). Il existe des «germes explosifs» dans la société française et les responsables politiques doivent veiller à ce que des «conflits» ou des «affrontements» extérieurs ne soient pas "importés" dans le pays, a souligné mercredi François Bayrou sur France Info.
9h35. C'est «un soulagement pour l'ensemble des Toulousains», déclare le maire de Toulouse, Pierre Cohen.
9h31. La détonation entendue à 9 heures serait due à une initiative du Raid. Selon BFMTV, les policiers ont «sécurisé» une voiture suspecte. 9h30. Selon BFMTV, l'immeuble n'a pas encore été évacué.
9h19. «C'est une opération conduite de manière très remarquable», déclare Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP à propos de l'intervention en cours du RAID, selon des participants à la réunion hebdomadaire à huis clos du bureau politique du parti présidentiel, qui s'est ouverte par une minute de silence à la mémoire des victimes.9h16. Soulagement au Consistoire. Le président du Consistoire central israélite Joël Mergui, qui vient d'arriver à Jérusalem, déclare : «Je suis à la fois soulagé, mais j'éprouve une inquiétude réelle. Soulagé parce que les meurtres de ce barbare vont s'arrêter. Inquiet parce que nous nous demandons si d'autres personnes en France sont capables de commettre de tels meurtres».9h14. Le suspect a été identifié hier. Le suspect a été «identifié mardi» après que les enquêteurs ont pu effectuer tous les recoupements nécessaires entre les éléments de renseignements et ceux de l'enquête de PJ, expliquent des sources proches de l'enquête. La direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait dressé «deux courtes listes de suspects potentiels dans les deux pistes principales retenues, celle de l'ultra-droite radicale et celle de l'islamisme radical dans la région Midi-Pyrénées», ont-elles poursuivi. Parallèlement, l'enquête de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) «a rassemblé de son côté de nombreuses indications dans différents domaines».
Le Raid, une unité d'élite
Le Raid, est l'unité d'élite de la police nationale. Ses 170 membres sont triés sur le volet et passent des tests sans pitié pour y entrer. Ils suivent ensuite une formation très stricte et doivent faire preuve de leur aptitude physique ainsi que d'une bonne «gestion du stress et analyse du comportement».
L'une des qualités nécessaires est «l'humilité», parce qu'au Raid, entend-on souvent, «on a besoin de tout, sauf de cow-boys». Il faut aussi «du courage, bien sûr», mais pas aveugle, car «la sécurité des hommes et des femmes du Raid est érigée en priorité dans l'unité».La formation dure trois mois et elle est aussi continue car «tous les jours il faut s'entraîner à sauter en parachute, à simuler des attentats de toutes sortes ou des prises d'otages».
Le Raid, qui a fêté ses 20 ans en 2005, a résolu avec succès plusieurs prises d'otages durant sont histoire, dont celle de la maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1993, l'arrestation des membres d'Action directe en février 1987 ou d'Yvan Colonna, le nationaliste corse condamné pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en juillet 2003.
Son dernier fait d'arme remonte à 2009 quand il a traqué et interpellé Jean-Pierre Treiber, accusé du meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 et auteur d'une cavale de 74 jours. Le Raid est commandé depuis 2007 par Amaury de Hauteclocque, petit-neveu du Maréchal Leclerc.
Le Raid, est l'unité d'élite de la police nationale. Ses 170 membres sont triés sur le volet et passent des tests sans pitié pour y entrer. Ils suivent ensuite une formation très stricte et doivent faire preuve de leur aptitude physique ainsi que d'une bonne «gestion du stress et analyse du comportement».
L'une des qualités nécessaires est «l'humilité», parce qu'au Raid, entend-on souvent, «on a besoin de tout, sauf de cow-boys». Il faut aussi «du courage, bien sûr», mais pas aveugle, car «la sécurité des hommes et des femmes du Raid est érigée en priorité dans l'unité».La formation dure trois mois et elle est aussi continue car «tous les jours il faut s'entraîner à sauter en parachute, à simuler des attentats de toutes sortes ou des prises d'otages».
Le Raid, qui a fêté ses 20 ans en 2005, a résolu avec succès plusieurs prises d'otages durant sont histoire, dont celle de la maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1993, l'arrestation des membres d'Action directe en février 1987 ou d'Yvan Colonna, le nationaliste corse condamné pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en juillet 2003.
Son dernier fait d'arme remonte à 2009 quand il a traqué et interpellé Jean-Pierre Treiber, accusé du meurtre de Géraldine Giraud et Katia Lherbier en 2004 et auteur d'une cavale de 74 jours. Le Raid est commandé depuis 2007 par Amaury de Hauteclocque, petit-neveu du Maréchal Leclerc.
9h11. A Jerusalem, les funérailles des victimes de la tuerie de Toulouse viennent de commencer.
9h05. Nicolas Sarkozy fera une déclaration après le Conseil des ministres et après avoir rencontré les communautés religieuses.9h04. Les représentants des communautés religieuses seront reçus à 9h30 à l'Elysée.
9h02. Une détonation vient de résonner dans l'immeuble, nous apprend notre envoyé spécial sur place. 9h01. Guéant : «Le risque n'existe plus». Le ministre de l'Intérieur affirme sur BFM-TV que l'auteur présumé de la tuerie de Toulouse est «hors d'état de nuire». «Le risque n'existe plus», confie Claude Guéant. Le tueur «souhaite parler beaucoup, il veut parler. Il est en train de raconter tout son itinéraire criminel», explique Claude Guéant.
VIDEO. Claude Guéant assure que le suspect est « hors d'état de nuire »
9 heures. «Il dit qu'il se rendra dans l'après-midi», assure Claude Guéant. Le ministre explique sur BFMTV que le suspect négocie actuellement avec la police avec un téléphone, qui les forces de l'ordre lui ont donné en échange d'un Colt lancé par la fenêtre. «Le suspect est encore armé» note Claude Guéant, qui évoque «une Kalashnikov, un fusil Uzi et plusieurs armes de poing»8h56. Guéant veut l'interpeller «vivant». Claude Guéant : «Notre souci principal c'est de l'interpeller et de l'interpeller dans des conditions telles que nous puissions le présenter à la justice. [...] Notre souci c'est bien sûr de l'interpeller vivant. Il y va du bon fonctionnent de la justice. C'est un impératif pour nous», ajoute le ministre.8h55. Le quartier bouclé. Le quartier est entièrement bouclé, confie notre envoyé spécial Adrien Godet, situé à trois pâtés de maison de l'immeuble concerné. Chaque habitant doit prouver son identité et est accompagné par un policier dans ses déplacements. Un bus spécialement affrété est stationné à proximité de l'immeuble assiégé.8h50. La colère du père d'un militaire. Le père d'un des militaires tués réagit avec virulence à l'opération en cours sur RTL. «Ce qui m'intéresse c'est ce qu'il va dire ce monstre, cet assassin, moi je ne prends pas de pincettes, c'est un assassin !» lance-t-il. «On va le mettre sur la place publique? on va le bruler? Ca ramènera mon fils? Ca ramènera les trois enfants? La justice fait ce qu'elle veut maintenant, moi je voulais juste comprendre...maintenant j'apprend que c'est al-aquda. Il a quoi à voire avec Al-Qaeda mon fils?» 8h31. «Il semblerait» que le suspect «ne veuille pas se rendre», témoigne un responsable du crif présent sur place.8h30. Crainte d'«amalgames». Pour Dalil Boubakeur (recteur de la mosquée de Paris), il ne faut «pas d'amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce».8h23. Le suspect a un casier en Afghanistan. L'homme de 24 ans, retranché à Toulouse et suspecté d'être le «tueur à scooter», a déjà été arrêté à Kandahar, en Afghanistan, pour des faits de droit commun, selon une source proche de l'enquête confirmant une information d'Europe 1.8h21. Marine Le Pen: «Le risque fondamentaliste a été sous-estimé» en France. «Des groupes politico-religieux se développent face à un certain laxisme. Il faut maintenant mener cette guerre contre des groupes politico-religieux fondamentalistes qui tuent nos enfants chrétiens, nos jeunes hommes chrétiens, nos jeunes hommes musulmans et les enfants juifs il y a deux jours» estime Marine Le Pen sur iTélé.
8h20. Le Crif soulagé. «C'est un immense soulagement, pas seulement pour notre communauté, mais pour l'ensemble des Toulousains et les enfants qui n'auront plus peur de se promener dans la ville», se félicite Marc Sztulman, secrétaire général du Crif Midi-Pyrénées, venu sur place pour suivre l'opération menée pour arrêter cet homme de 24 ans.8h17. L'immeuble va être évacué, selon RTL.
8h15. Pistes. Les enquêteurs sont également remontés au suspect grâce à l'adresse IP de l'ordinateur de son frère, également arrêté.
8h14. Pour l'instant, trois policiers ont été légèrement blessés dans l'opération.
8h04. Sarkozy en contact tout la nuit avec Guéant. Le président Nicolas Sarkozy a été en contact toute la nuit avec son ministre de l'Intérieur, sur les derniers développements de l'enquête sur le tueur de Toulouse, a-t-on appris mercredi auprès de l'Elysée.8h03. Des morts auraient-ils pu être évités ? «Je ne le pense pas, sauf à transformer la France en Etat policier» lance Gérard Longuet sur RTL.8h02. Gérard Longuet : «Nous avons regardé 20.000 dossiers de soldats». Gérard Longuet, ministre de la Défense, assure sur RTL que le suspect ne s'est pas signalé auparavant. Interrogé ensuite sur la nécessité de surveiller les personnes faisant des séjours en Afghanistan, le ministre précise : «Elles ne vont pas en Afghanistan, elles vont au Pakistan». «Nous avons regardé 20.000 dossiers de soldats», a-t-il dit. «Les informations liées au jihad ont été également épluchées. C'est le croisement des informations liées à ce que nous pouvons connaître et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des interlocuteurs de la première victime qui a permis de se rapprocher», a-t-il dit.
8 heures. Il n'y a plus de tirs depuis deux heures dans l'immeuble.
7h50. Israël félicite la France. Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, s'est félicité mercredi matin de l'action rapide de la police française dans l'enquête sur la tuerie de Toulouse (sud-ouest de la France), dans une interview à la radio publique israélienne. «Je me félicite de l'action rapide des autorités françaises et j'ai remercié M. Alain Juppé», a déclaré M. Ayalon, qui a accueilli à l'aéroport de Tel-Aviv le chef de la diplomatie française venu participer aux funérailles des quatre victimes juives de la fusillade lundi à Toulouse.7h45. Les voisins terrorisés. Les habitants de l'immeuble n'ont pas été évacués. ils sont calfeutrés chez eux. "Je suis allongée par terre depuis 3 heures du matin. Dites à la police qu'elle vienne nous chercher...", supplie une voisine contactée par téléphone par Le Parisien.frVIDEO. Assault à Toulouse : des habitants racontent
7h40. Le suspect s'entretient actuellement avec le négociateur du Raid à travers la porte.
7h35. La piste du scooter a mené au suspect. Les enquêteurs, selon RTL, ont trouvé un concessionnaire affirmant avoir reçu la visite d'un homme la semaine dernière lui demandant comment «customiser» son scooter. Ce «visiteur» faisait partie de l'entourage du suspect. C'est l'une des pistes qui a mené à l'opération lancée cette nuit.7h15. Le président est sur le pied de guerre. Selon RTL, Nicolas Sarkozy suit l'opération depuis chez lui. L'avion présidentiel est en état «d'urgence» sur le tarmac de Villacoublay.
7h10. Le suspect était dans le collimateur du Renseignement. Le suspect visé par le RAID «fait partie de ces gens de retour de zones de combat qui ont toujours été une inquiétude pour les services», indique une source proche de l'enquête. «Il était dans le collimateur de la DCRI (la Direction centrale du renseignement intérieur), comme d'autres, depuis les deux premiers attentats» de Montauban et Toulouse, avait signalé Claude Guéant un peu plus tôt dans la nuit.7 heures. Plusieurs salves de tirs a l'arme lourde ont été entendues entre 3h30 et 5h30, confirme l'envoyé spécial du Parisien.fr à Toulouse, Adrien Godet. Ils proviennent d'un immeuble de quatre étages, le seul de ce quartier pavillonaire.6h50. Les premières informations filtrent sur le profil du suspect. Selon la radio RTL, il se prénomme Mohamed, est âgé de 24 ans. Il est de nationalité française, affirme Claude Guéant.6h30. L'intervention des policiers du Raid se poursuit.
6h15. Selon le parquet antiterroriste, il y a «plusieurs opérations en cours».
6h14. «Il parle beaucoup de son engagement au profit d'Al-Qaïda et de la cause jihadiste», a confié le ministre de l'Intérieur. L'homme «converse par la porte, et peut-être que d'autres moyens de communication plus faciles pourront- ils être produits», a-t-il espéré. «Cette personne a effectué des séjours en Afghanistan et au Pakistan dans le passé, il a des attaches avec des personnes se réclament du salafisme et du jihadisme», a poursuivi le ministre, selon lequel le suspect est de nationalité française, et toulousain.
6h10. Tueur au scooter : la police cerne un suspect à Toulouse
6h12. «Il se revendique être un moudjahidine, appartenir à al-Qaïda et avoir voulu venger des enfants palestiniens autant qu'avoir voulu s'en prendre à l'armée française compte tenu de ses interventions à l'extérieur», déclare Claude Guéant. 6h11. Le frère du suspect a été interpellé. «Tout le monde sait que sur les lieux du crime, on n'a jamais vu qu'une seule personne, mais le frère a également été arrêté» a déclaré M. Guéant, «parce que l'environnement fait l'objet de vérifications également».6h10. Première déclaration de Claude Guéant. Selon le ministre de l'Intérieur, l'opération est toujours en cours contre le suspect, qui «a des attaches» avec des salafistes et des jihadistes. Sa mère «n'a pas souhaité prendre contact avec lui».6 heures. Selon RTL, l'opération se déroule au 17 rue du sergent Vigné, dans un immeuble de quatre étages.5h40. Selon les journalistes présents sur place, six ou sept coups de feu ont été entendus.
5h10. L'homme retranché s'était rendu dans les zones troublées pakistano-afghanes, selon une source proche de l'enquête.4h50. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant est sur place.
4h45. Il n'y aurait pas d'otage. Selon une source proche de l'enquête, un homme se revendiquant d'Al-Qaïda est retranché dans un pavillon et ne détient apparemment pas d'otage. Deux policiers ont été blessés mais pas gravement.
4h30. Une opération du RAID est en cours depuis environ 3h du matin dans le quartier de la Croix-Daurade à Toulouse en lien avec les tueries de Toulouse et de Montauban, indique à l'AFP une source proche de l'enquête.
LeParisien.fr 

ردحذففقدان في الشهية مما يؤدي الي النحافة والضعف العام وقلة النشاط والحيوية واختلال في التوازن واضطرابا في الجهاز الهضمي وشعور بالانتفاخ والتهاب المعدة, وتضخم في الكبد وتآكل ملايين الخلايا العصبية ويعرض أيضا للذبحة الصدرية وارتفاع الضغط وفقر الدم.و يسبب فقدان مؤقت للذكرة و هلوسة بصرية لذلك يجب البدء في علاج الفودو فورا
وينقسم علاج ادمان الفودو
المرحلة الاولي التغلب علي الاعراض الانسحابية وسحب السموم
والمرحلة الثانية التغلب علي الاعتمادية النفسية علي مخدر الفودو
مرحلة القوية والعزيمة من قبل الشخص المدمن حتى يمكن أن يبتعد عن تناول الكحوليات لانه علاجه قد يتطلب تغيير نمط المعيشة، وقد يسبب له مجموعة من المشكلات النفسية والبدنية ايضا، فيجب ان يتاكد من ان لديه الرغبة الكافية في علاج ادمان الكحول
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