Mots clés : Cambridge, Royaume-Uni, Dsk, Dominique Strauss Khan
Par Florentin Collomp Publié Réactions (95)
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Des contre-manifestationsont accueilli l'ancien chef du FMI, invité par la prestigieuse université anglaise

Strictes conditions de sécurité
Organisée dans de très strictes conditions de sécurité (portables, appareils photos, sacs confisqués, contrôles d'identité) et sous haute protection policière, cette apparition publique avait mis en émoi depuis plusieurs jours la prestigieuse université anglaise.Une pétition, signée par plus de 800 personnes, demandait l'annulation de la conférence sous l'égide de la Cambridge Union Society. Ce club très select organise des débats avec des intervenants de premier plan. Refusant de céder à la pression, il invoquait la liberté d'expression et expliquait que l'invitation remontait à plusieurs années, lorsque DSK était à la tête du FMI. «Nous pensons que M. Strauss-Kahn est exceptionnellement qualifié pour parler des sujets phares de l'actualité internationale de 2012, en particulier la crise financière mondiale et l'élection présidentielle française», se justifiait l'association.
Cette obstination a provoqué la colère de la section «femmes» du syndicat étudiant Cambridge University Student's Union (CUSU). «Monsieur Strauss Kahn est présenté par la Cambridge Union Society comme un éminent économiste, homme politique français, ancien chef du FMI, mais cette biographie omet une grande partie de son histoire: les suspicions de viol et de prostitution dont il fait l'objet, dénonce Ruth Graham, responsable du syndicat. Nous refusons que Cambridge soit utilisé par lui et ses conseillers en relations publiques pour participer à une entreprise de réhabilitation de son image.»
Du coup le CUSU a soigneusement entrepris de miner l'organisation de cette visite controversée. L'ex-presque candidat à la présidentielle a été accueilli par une manifestation d'une petite centaine d'étudiants dans les rues de la paisible ville de Cambridge. Trois d'entre eux ont été arrêtés, notamment pour des graffitis menaçants. S'il n'a pas remis en cause leur liberté de protester, DSK a jugé qu'ils «se trompaient».
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